Le gingko biloba - Qui suis-je ? (22/07/2024)

L’arbre aux 40 écus. Tel est l’un de ses surnoms depuis qu’un riche amateur de Montpellier, en acquit un pied, pour cette somme-là, en 1788.

Des feuilles à deux lobes (feuilles bilobées). En cette fin d’automne, cet arbre se pare d’ors rayonnants qui en font un phare dans l’atmosphère souvent grise de novembre où il est un des derniers feuillus à se dénuder. La forme des feuilles peut évoquer la forme d’un éventail ou les ailes d’un papillon, insecte associé à l’immortalité en Chine et à l’âme au Japon.

La résistance et la solidité. Cet arbre magnifique réunit autour de lui autant de solidité par son caractère résistant que de légèreté grâce à son feuillage qui s’étale en pluie d’or à ses pieds.

Une très ancienne lignée. Le gingko biloba est une espèce issue d’une lignée dont les premières formes remontent à plus de 250 millions d’années.

Son espérance de vie est très longue. Certains spécimens en Asie atteignent les mille ans. Il y est un arbre sacré qu’on associe à la longévité.

Un arbre adapté à la ville. Il y est très présent pour sa robustesse aux perturbations aux parasites et à la pollution.

Un survivant. Après la déflagration de la bombe atomique d’Hiroshima, seul un gingko biloba a réussi à bourgeonner (et sans malformation majeure) dans le périmètre d’un kilomètre de l’épicentre de l’explosion.


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