Vous êtes pareil à l'arbre... (22/01/2025)

'Vous êtes pareil à l'arbre nu qui plie sous le poids de la neige en hiver. Mais le printemps viendra qui jettera sur vous son manteau de verdure. Alors la vérité déchirera le voile de pleurs qui cache votre rire.'

 

Khalil Gibran, "La voix de l'éternelle sagesse"

Faire des feuilles... (24/10/2024)

Pèse,

non pas la chose,

 

Mais l’air

Qui l’environne.

 

Le végétal

Y prend racine et force

 

De Faire des feuilles

 

Crédit Photo  : © jannik selz - unsplash

Pétrée, Guillevic, 1987

Il y a quelque chose d'indescriptiblement beau et sauvage dans l’aspect des forêts... (20/10/2024)

Il y a quelque chose d’indescriptiblement beau et sauvage dans l’aspect des forêts qui longe et pénètre parfois au milieu des villes nouvelles… La droiture des pins et désirable affirme la droiture et la vigueur antique de la nature. Nos vies ont besoin du relief d’un tel arrière-plan, ou le pain fleuri et le geai crie.

Crédit photo : © daniel sessler - unsplash

The first and the last journey of Thoreau - Henri Thoreau, 1905

Le chevalier à l'armure rouillée (2/2) : je ne veux pas rester seul ici... (05/10/2024)

Tout d’un coup il fut surpris par le son d’une voix familière derrière lui.

« Bonjour, Chevalier. »

Ce dernier se retourna et, stupéfait, vit le roi s’approcher de lui depuis l’autre bout de la pièce.

« Sire ! Dit-il le souffle coupé. Je ne vous avais pas vu. Que faites-vous ici ?

- La même chose que toi, Chevalier, je cherche la porte. »

Le Chevalier regarda de nouveau autour de lui. « Je n’en vois aucun.

- On ne peut par voir tant qu’on n’a pas compris, dit le roi. Quand tu auras compris ce qu’il y a dans cette pièce, tu verras la porte menant à la suivante.

- J’espère vraiment qu’il en est ainsi, dit le chevalier. Je suis surpris de vous voir ici. On m’avait dit que vous étiez parti en croisade

- C’est le mot que j’emploie chaque fois que je pars sur le chemin de la vérité, explique le roi. Mes sujets comprennent mieux. »

Le chevalier le regarda d’un air intrigué.

« Tous les gens savent ce qu’est une croisade, dit le roi, mais très peu savent ce qu’est la vérité.

- C’est exact, reconnut le chevalier. Je ne serais d’ailleurs pas sur ce chemin si je n’étais pas prisonnier de cette armure.

- Nous sommes presque tous prisonniers d’une armure, déclara le roi.

- Que voulez-vous dire, Sire ? demanda le chevalier.

- Nous dressons des barrières pour protéger ce que nous pensons être. Puis, un jour, nous nous retrouvons coincés derrière ces barrières et n’arrivons plus à en sortir.

- Je n’aurais jamais cru que vous puissiez être coincé, Sire. Vous êtes si sage », dit le chevalier.

Le roi lui sourit d’un air désabusé. « J’ai suffisamment de sagesse pour me rendre compte que je suis coincé et revenir ici en apprendre davantage sur moi-même. »

Le chevalier, croyant que le roi lui montrerait le chemin, reprenait courage. « Dites-moi, Sire, dit-il en rougissant, nous pourrions peut-être traverser le château ensemble ? Ainsi, nous serions moins seuls. »

Le roi secoua la tête. « J’ai déjà essayé. Il est que vrai que mes compagnons et moi nous nous sentions moins seuls, puisque nous parlions sans arrêt ; mais quand on parle, on n’arrive pas à trouver la sortie de cette pièce.

- Peut-être pourrions-nous simplement marcher ensemble, sans parler », suggéra le chevalier.

Il n’avait pas très envie d’erre tout seul dans le Château du Silence.

Le roi secoua à nouveau la tête, plus vigoureusement cette fois. « J’ai aussi essayé. Le vide était moins pénible, mais je ne voyais pas non plus la porte ».

Le chevalier protesta. « Mais si nous ne parlions pas…

- Être silencieux vaut mieux que de ne pas parler, dit le roi. Je me suis rendu compte que quand j’étais avec quelqu’un, je ne montrais que ma plus belle image. Je ne laissais pas tomber mes barrières et ne permettais ni à moi-même, ni à l’autre, de voir ce que j’essayais de cacher.

- Je ne saisis pas très bien, dit le chevalier

- Cela viendra, dit le roi, lorsque tu seras resté suffisamment longtemps ici. Il faut être seul pour déposer son armure. »

Le chevalier était désespéré. « Je ne veux pas rester seul ici ! ». s’exclama-t-il en frappant énergiquement le sol de son pied, qu’il posa par inadvertance sur le gros orteil du roi.

Celui-ci, hurlant de douleur, claudiqua à travers la pièce. Le chevalier fut horrifié. Déjà le forgeron, maintenant le roi ! « Je suis désolé, Sire », dit-il en guise d’excuse.

Le roi caressait doucement son gros orteil. « Oh, ce n’est rien. Cette armure te fait plus de mal qu’elle ne m’en fait. » Puis, en se redressant, il regarda le chevalier d’un air entendu. « Je comprends que tu n’aies pas envie de rester seul dans ce château. Moi non plus je n’en avais pas envie la première fois que je suis venu, mais maintenant je sais que ce qu’on doit faire ici, on doit le faire seul. »

Sur ces mots, il traversa la pièce en boitant, puis ajouta : « Il faut que je m’en aille maintenant ».

Perplexe, le chevalier lui demanda : « Où allez-vous ? La porte est là.

- Cette porte n’est qu’une entrée. Celle qui te permet de passer dans la pièce suivante est sur le mur d’en face. J’avais fini par la voir juste au moment où tu es entré, dit le roi.

- Que voulez-vous dire par j’avais fini par la voir ? Vous oubliez donc, d’une fois à l’autre, où elle se situe ? » demanda le chevalier, tout en se posant des questions. Pourquoi le roi se compliquait-il la vie à revenir sans cesse dans ce château ?

« On n’a jamais fini de parcourir le Chemin de la Vérité. Chaque fois que je viens ici, je découvre de nouvelles portes, au fur et à mesure que je comprends de nouvelles choses. » Le roi lui fit un signe de la main.

« Sois bon avec toi-même ami.

- Attendez ! S’il vous plaît ! » appela le chevalier.

Le roi tourna la tête pour le regarder avec compassion.

« Oui ? »

Le chevalier savait qu’il ne pourrait infléchir la décision du roi. « Y-a-t-il un conseil que vous puissiez me donner avant de partir ? »

Le roi réfléchit un instant, puis répondit : « C’est là un nouveau genre de croisade pour toi, cher Chevalier, une croisade qui demande davantage de courage que toutes les autres batailles que tu as livrées jusque-là. Si tu trouves la force de rester pour accomplir ce que tu dois faire ici, ce sera ta plus grande victoire. »

Là-dessus, le roi se retourna, tendit la main comme pour ouvrir une porte, puis s’effaça dans le mur, laissant le chevalier qui n’en croyait pas ses yeux.

Le chevalier se précipita à sa suite, espérant que de près il distinguerait lui aussi la porte. Comme il ne trouva qu’un mur apparemment bien solide, il entreprit le tour de la pièce. Tout ce qu’il entendait était le bruit de son armure résonnant à travers le château.

Au bout d’un moment, il se sentit plus déprimé qu’il ne l’avait jamais été dans sa vie. Pour se remonter le moral, il se mit à chanter des chants guerriers stimulants : « Je viendrai te chercher pour une croisade, chérie » et « Je suis chez moi partout où je suspends mon heaume ». Il les chanta et les rechanta.

Sa voix finit par se fatiguer, le silence couvrit sont chant et l’enveloppa d’un calme absolu, accablant. Au bout d’un moment, le chevalier dut s’avouer franchement une chose qu’il ignorait jusque-là : il avait peur de la solitude.

Il aperçut alors une porte dans le mur d’en face…

Crédit photo : unsplash©malte-schmidt

Le chevalier à l’armure rouillée, Robert Fisher, Ambre Edition pour la première version française, 2006, Suisse, p.60-67

Le chevalier à l'armure rouillée (1/2) : on ne peut pas courir et apprendre en même temps... (28/09/2024)

« Après des mois de vaine quête, le chevalier était plutôt découragé. Il n’avait toujours pas trouvé Merlin, bien qu’il eût parcouru de nombreuses lieues. Ce qui le gênait encore plus, c’est qu’il ne savait même pas à quelle distance correspondait une lieue.

Ce matin, il se réveilla plus faible que d’habitude et un peu bizarre.  Ce fut ce matin-là qu’il trouva Merlin. Le chevalier reconnut le magicien au premier coup d’œil. Il était assis sous un arbre, vêtu d’une longue robe blanche, entouré par les animaux de la forêt ; des oiseaux étaient perchés sur ses épaules et ses bras.

Vexé, le chevalier secoua la tête de gauche à droite, ce qui fit grincer son armure. « Comment tous ces animaux ont-ils pu trouver Merlin si facilement, alors que j’ai eu tant de mal ? »

Péniblement il descendit de son cheval.

« Je vous cherchais, dit-il au magicien. Je suis perdu depuis des mois

- Pas des mois toute ta vie », corrigea Merlin, qui croqua un bout de carotte puis en donna un morceau au lièvre le plus proche.

Le chevalier se raidit. « Je n’ai pas fait tout ce chemin pour être insulté.

-Peut-être as toujours pris la vérité pour un insulte ? », dit Merlin, en partageant le reste de la carotte avec d’autres animaux.

Le chevalier n’apprécia pas beaucoup non plus cette remarque, mais il était trop affaibli par la faim et la soif pour s’en aller. Il préféra donc laisser choir sur l’herbe son corps bardé de métal. Merlin le regarda avec compassion.

« Tu as beaucoup de chance, commenta-t-il. Tu es trop faible pour t’enfuir.

- Que voulez-vous dire par là ? »

Merlin en guise de réponse, sourit. « On ne peut pas courir et apprendre en même temps. Il faut rester au même endroit un certain temps.

- Je resterai ici le temps d’apprendre à sortir de cette armure, dit le chevalier.

- Lorsque tu auras appris cela, affirma Merlin, tu n’auras plus jamais besoin de monter sur ton cheval pour galoper dans toutes les directions. »

Le chevalier était trop fatigué pour lui poser des questions sur ce qu’il venait d’entendre. D’une certaine façon il se sentit réconforté et s’endormit rapidement.

 

Crédit photo : unsplash©david-marcu

Le chevalier à l’armure rouillée, Robert Fisher, Ambre Edition pour la première version française, 2006, Suisse, p.24-26

Créez-vous de profondes racines (20/09/2024)

"La clé, c’est d’être en contact permanent avec votre corps subtil, de le sentir en tout temps. Ceci approfondira et transformera rapidement votre vie. Plus vous diriger votre conscience sur le corps énergétique, plus la fréquence de ses vibrations s’amplifie, un peu comme augmente l’intensité lumineuse d’une ampoule quand vous tournez le rhéostat… À ce niveau vibratoire plus élevé, la négativité ne peut plus vous perturber et vous tender naturellement à vous attirer des situations nouvelles qui reflètent cette fréquence vibratoire.

Si vous maintenez le plus possible votre attention sur votre corps énergétique, vous serez ancré dans le présent et ne vous égarerez ni dans le monde extérieur ni dans le mental. Les pensées et les émotions, les peurs et les désirs, seront dans une certaine mesure encore présente, mais, du moins, ils ne prendront pas le dessus.

Veuillez s’il vous plaît observer ce vers quoi est dirigée votre attention en ce moment. Vous êtes en train de m’écouter ou de me lire. C’est le point de mire de votre attention. Vous avez aussi une conscience périphérique du lieu où vous vous trouvez, des personnes qui vous entourent, etc. Il se peut en outre qu’une certaine activité mentale se joue autour de ce que vous entendez ou lisez, que votre mental émette des commentaires. Il n’est cependant pas nécessaire que rien de ceci retienne toute votre attention. Voyez si vous pouvez en même temps mettre être en contact avec votre corps subtil. Maintenez une partie de votre attention vers l’intérieur. Ne la laissez pas se tourner entièrement vers l’extérieur. Sentez votre corps entier de l’intérieur, comme un seul et unique champ énergétique. Comme si vous écoutiez ou lisiez avec tout votre corps. Exercez-vous à cela au cours des jours et des semaines à venir. N’accordez pas la totalité de votre attention au mental et au monde extérieur. Concentrez-vous sur ce que vous faites, bien sûr, mais sentez en même temps votre corps énergétique aussi souvent que possible. Restez en contact avec vos racines intérieures. Surveillez ensuite comment ceci modifie l’état de votre conscience et la qualité de ce que vous faites.

Chaque fois que vous devez attendre, peu importe où, utiliser ce temps-là. De cette façon, les embouteillages et les files d’attente deviennent très agréable. Au lieu de vous projeter mentalement loin du présent enfoncez-vous plus profondément dans le présent en occupant davantage votre corps.

L’observation du corps énergétique deviendra un art, une manière totalement nouvelle de vivre, un état de rapport intime et permanent avec l’Etre. Cette observation donnera à votre vie une profondeur que vous n’aurez jamais connu auparavant.

Lorsque vous êtes bien ancré dans votre corps, il est facile de rester présent pour observer votre mental. Peu importe ce qui se passe à l’extérieur, rien ne peut plus vous déranger.

À moins de rester présent – et habiter son corps est toujours un aspect essentiel à la présence -, vous continuerez à vous faire mener par le mental. Le scénario que vous avez appris il y a bien longtemps, c’est-à-dire le conditionnement de votre mental, dictera vos pensées et vos comportements. Vous en serez peut-être libéré pendant de brefs moments, mais rarement pour très longtemps. Et ceci est particulièrement vrai quand quelque chose va de travers, que vous subissez une perte quelconque ou êtes bouleversé. Votre conditionnement active une réaction involontaire, automatique et prévisible alimenté par l’unique émotion fondamentale sous-jacente à l’état de conscience identifié au mental : la peur.

En définitive, quand de tels défis se présentent - et ils ne manquent pas de le faire -, prenez l’habitude de revenir immédiatement à l’intérieur et de vous concentrer autant que vous le pouvez sur votre corps énergétique. Cela n’a pas besoin d’être long, juste quelques secondes. Mais vous devez le faire dès l’instant où le défi se présente. Tout délai fait surgir une réaction mentale et émotionnelle qui prend possession de vous. Lorsque votre attention est dirigée vers l’intérieur, que vous sentez votre corps énergétique et désengager votre attention du mental, vous retrouvez immédiatement le calme et la présence. Si la situation exige une réaction, celle-ci émanera d’une source plus profonde. Tout comme le soleil brille infiniment plus que la flamme d’une bougie, il y a infiniment plus d’intelligence dans l’Etre que dans votre tête.

Aussi longtemps que vous êtes consciemment en contact avec votre corps énergétique, vous êtes comme l’arbre profondément enraciné dans la terre ou tel le bâtiment qui repose sur de solides et profondes fondations. Cette métaphore est employée par Jésus dans la parabole des deux hommes construisant une maison, parabole en général mal comprise. Le premier bâtit sa maison dans le sable, sans fondation, et celle-ci est emportée quand la tempête et l’inondation qui surviennent. Quant à l’autre, il creuse profondément jusqu’au roc, puis érige sa maison qui, cette fois, ne sera pas emportée par l’inondation."

 

Eckhart Tollé, Le pouvoir de l’instant présent, guide d’éveil spirituel, édition J’ai lu, Paris, 2021, 253 p. Pages 133-135.

Notre peur la plus profonde (07/09/2024)

Le 10 mai 1994, Nelson Mandela, héros national de la lutte contre l’apartheid et premier président noir de l’histoire de l’Afrique du Sud, prononçait son discours d’investiture historique devant 60.000 personnes.

Il a repris les écrits de Marianne Williamson :

″Notre peur la plus profonde …

n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur,

Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toutes limites.

C’est notre propre lumière et non notre obscurité qui nous effraie le plus.

Nous nous posons la question…
Qui suis-je, moi, pour être brillant,
radieux, talentueux et merveilleux ?

En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ?
Vous êtes un enfant du divin.

Vous restreindre, vivre petit,
ne rend pas service au monde.

L’illumination n’est pas de vous rétrécir
pour éviter d’insécuriser les autres.

Nous sommes tous appelés à briller, comme les enfants le font.

Nous sommes nés pour rendre manifeste
la gloire du divin qui est en nous.

Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus,
elle est en chacun de nous,

Et, au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière,
nous donnons inconsciemment aux autres
la permission de faire de même.

En nous libérant de notre propre peur,
notre puissance libère automatiquement les autres.″

Ne faites que marcher (02/09/2024)

"Quand vous marchez, ne faites que marcher. Ne réfléchissez pas. Ne parlez pas. Si vous voulez discuter ou grignoter quelque chose, vous pouvez vous arrêter. Ainsi, vous serez pleinement présent dans la marche, et pleinement présent à la personne avec qui vous parlerez. Vous pouvez vous asseoir quelque part pour passer votre appel en paix, pour manger ou pour boire votre jus de fruit en pleine conscience."

 

Thich Nhat Hanh, Marcher en pleine conscience, Pocket, 2020, 116 pages.

Méditer en marchant (17/07/2024)

"Méditer en marchant peut être très agréable.

On marche doucement, seul ou avec des amis, si possible dans un bel endroit. Méditer en marchant, c'est profiter vraiment de la promenade.

On marche non pas pour arriver, mais juste pour marcher. Le but est d'être présent dans l'instant, conscient de sa respiration et de sa marche en goûtant chaque pas. Il faut se débarrasser

de tous les soucis et de toutes les angoisses : ne penser ni au futur ni au passé, juste profiter du moment présent. On peut prendre la main d'un enfant. On marche, on fait des pas comme si on était la personne la plus heureuse sur terre.

Dans la vie, on marche tout le temps. Mais notre marche ressemble le plus souvent à une course! Quand on marche de cette façon, on imprime alors anxiété et tristesse sur la terre. il nous faut marcher en imprimant paix et sérénité. On peut tous faire ainsi, pourvu qu'on le veuille vraiment. Tout enfant peut le faire. Si on peut faire un pas comme cela, on peut en faire deux, trois, quatre et cinq. En étant aptes à faire un pas paisible et heureux, on travaille pour la paix et le bonheur de l'humanité tout entière. Méditer en marchant est une pratique merveilleuse.

Dehors, quand on médite en marchant, on marche un petit peu plus doucement que d'habitude. On coordonne notre respiration et nos pas. Par exemple, on peut faire trios pas pour l'inspiration, puis trois pas pour l'expiration. Si nos poumons veulent quatre pas, donnez-leur quatre pas. S'ils n'en veulent que deux, donnez-leur deux pas.

Si vous vous sentez heureux , paisible et joyeux pendant que vous marchez, vous pratiquez correctement."

 

LA SERENITE DE L'INSTANT.

Illuminer Le Quotidien Et Vivre Le Moment Présent.

THICH NHAT HANH