Le chevalier à l'armure rouillée (2/2) : je ne veux pas rester seul ici... (05/10/2024)

Tout d’un coup il fut surpris par le son d’une voix familière derrière lui.

« Bonjour, Chevalier. »

Ce dernier se retourna et, stupéfait, vit le roi s’approcher de lui depuis l’autre bout de la pièce.

« Sire ! Dit-il le souffle coupé. Je ne vous avais pas vu. Que faites-vous ici ?

- La même chose que toi, Chevalier, je cherche la porte. »

Le Chevalier regarda de nouveau autour de lui. « Je n’en vois aucun.

- On ne peut par voir tant qu’on n’a pas compris, dit le roi. Quand tu auras compris ce qu’il y a dans cette pièce, tu verras la porte menant à la suivante.

- J’espère vraiment qu’il en est ainsi, dit le chevalier. Je suis surpris de vous voir ici. On m’avait dit que vous étiez parti en croisade

- C’est le mot que j’emploie chaque fois que je pars sur le chemin de la vérité, explique le roi. Mes sujets comprennent mieux. »

Le chevalier le regarda d’un air intrigué.

« Tous les gens savent ce qu’est une croisade, dit le roi, mais très peu savent ce qu’est la vérité.

- C’est exact, reconnut le chevalier. Je ne serais d’ailleurs pas sur ce chemin si je n’étais pas prisonnier de cette armure.

- Nous sommes presque tous prisonniers d’une armure, déclara le roi.

- Que voulez-vous dire, Sire ? demanda le chevalier.

- Nous dressons des barrières pour protéger ce que nous pensons être. Puis, un jour, nous nous retrouvons coincés derrière ces barrières et n’arrivons plus à en sortir.

- Je n’aurais jamais cru que vous puissiez être coincé, Sire. Vous êtes si sage », dit le chevalier.

Le roi lui sourit d’un air désabusé. « J’ai suffisamment de sagesse pour me rendre compte que je suis coincé et revenir ici en apprendre davantage sur moi-même. »

Le chevalier, croyant que le roi lui montrerait le chemin, reprenait courage. « Dites-moi, Sire, dit-il en rougissant, nous pourrions peut-être traverser le château ensemble ? Ainsi, nous serions moins seuls. »

Le roi secoua la tête. « J’ai déjà essayé. Il est que vrai que mes compagnons et moi nous nous sentions moins seuls, puisque nous parlions sans arrêt ; mais quand on parle, on n’arrive pas à trouver la sortie de cette pièce.

- Peut-être pourrions-nous simplement marcher ensemble, sans parler », suggéra le chevalier.

Il n’avait pas très envie d’erre tout seul dans le Château du Silence.

Le roi secoua à nouveau la tête, plus vigoureusement cette fois. « J’ai aussi essayé. Le vide était moins pénible, mais je ne voyais pas non plus la porte ».

Le chevalier protesta. « Mais si nous ne parlions pas…

- Être silencieux vaut mieux que de ne pas parler, dit le roi. Je me suis rendu compte que quand j’étais avec quelqu’un, je ne montrais que ma plus belle image. Je ne laissais pas tomber mes barrières et ne permettais ni à moi-même, ni à l’autre, de voir ce que j’essayais de cacher.

- Je ne saisis pas très bien, dit le chevalier

- Cela viendra, dit le roi, lorsque tu seras resté suffisamment longtemps ici. Il faut être seul pour déposer son armure. »

Le chevalier était désespéré. « Je ne veux pas rester seul ici ! ». s’exclama-t-il en frappant énergiquement le sol de son pied, qu’il posa par inadvertance sur le gros orteil du roi.

Celui-ci, hurlant de douleur, claudiqua à travers la pièce. Le chevalier fut horrifié. Déjà le forgeron, maintenant le roi ! « Je suis désolé, Sire », dit-il en guise d’excuse.

Le roi caressait doucement son gros orteil. « Oh, ce n’est rien. Cette armure te fait plus de mal qu’elle ne m’en fait. » Puis, en se redressant, il regarda le chevalier d’un air entendu. « Je comprends que tu n’aies pas envie de rester seul dans ce château. Moi non plus je n’en avais pas envie la première fois que je suis venu, mais maintenant je sais que ce qu’on doit faire ici, on doit le faire seul. »

Sur ces mots, il traversa la pièce en boitant, puis ajouta : « Il faut que je m’en aille maintenant ».

Perplexe, le chevalier lui demanda : « Où allez-vous ? La porte est là.

- Cette porte n’est qu’une entrée. Celle qui te permet de passer dans la pièce suivante est sur le mur d’en face. J’avais fini par la voir juste au moment où tu es entré, dit le roi.

- Que voulez-vous dire par j’avais fini par la voir ? Vous oubliez donc, d’une fois à l’autre, où elle se situe ? » demanda le chevalier, tout en se posant des questions. Pourquoi le roi se compliquait-il la vie à revenir sans cesse dans ce château ?

« On n’a jamais fini de parcourir le Chemin de la Vérité. Chaque fois que je viens ici, je découvre de nouvelles portes, au fur et à mesure que je comprends de nouvelles choses. » Le roi lui fit un signe de la main.

« Sois bon avec toi-même ami.

- Attendez ! S’il vous plaît ! » appela le chevalier.

Le roi tourna la tête pour le regarder avec compassion.

« Oui ? »

Le chevalier savait qu’il ne pourrait infléchir la décision du roi. « Y-a-t-il un conseil que vous puissiez me donner avant de partir ? »

Le roi réfléchit un instant, puis répondit : « C’est là un nouveau genre de croisade pour toi, cher Chevalier, une croisade qui demande davantage de courage que toutes les autres batailles que tu as livrées jusque-là. Si tu trouves la force de rester pour accomplir ce que tu dois faire ici, ce sera ta plus grande victoire. »

Là-dessus, le roi se retourna, tendit la main comme pour ouvrir une porte, puis s’effaça dans le mur, laissant le chevalier qui n’en croyait pas ses yeux.

Le chevalier se précipita à sa suite, espérant que de près il distinguerait lui aussi la porte. Comme il ne trouva qu’un mur apparemment bien solide, il entreprit le tour de la pièce. Tout ce qu’il entendait était le bruit de son armure résonnant à travers le château.

Au bout d’un moment, il se sentit plus déprimé qu’il ne l’avait jamais été dans sa vie. Pour se remonter le moral, il se mit à chanter des chants guerriers stimulants : « Je viendrai te chercher pour une croisade, chérie » et « Je suis chez moi partout où je suspends mon heaume ». Il les chanta et les rechanta.

Sa voix finit par se fatiguer, le silence couvrit sont chant et l’enveloppa d’un calme absolu, accablant. Au bout d’un moment, le chevalier dut s’avouer franchement une chose qu’il ignorait jusque-là : il avait peur de la solitude.

Il aperçut alors une porte dans le mur d’en face…

Crédit photo : unsplash©malte-schmidt

Le chevalier à l’armure rouillée, Robert Fisher, Ambre Edition pour la première version française, 2006, Suisse, p.60-67

Le chevalier à l'armure rouillée (1/2) : on ne peut pas courir et apprendre en même temps... (28/09/2024)

« Après des mois de vaine quête, le chevalier était plutôt découragé. Il n’avait toujours pas trouvé Merlin, bien qu’il eût parcouru de nombreuses lieues. Ce qui le gênait encore plus, c’est qu’il ne savait même pas à quelle distance correspondait une lieue.

Ce matin, il se réveilla plus faible que d’habitude et un peu bizarre.  Ce fut ce matin-là qu’il trouva Merlin. Le chevalier reconnut le magicien au premier coup d’œil. Il était assis sous un arbre, vêtu d’une longue robe blanche, entouré par les animaux de la forêt ; des oiseaux étaient perchés sur ses épaules et ses bras.

Vexé, le chevalier secoua la tête de gauche à droite, ce qui fit grincer son armure. « Comment tous ces animaux ont-ils pu trouver Merlin si facilement, alors que j’ai eu tant de mal ? »

Péniblement il descendit de son cheval.

« Je vous cherchais, dit-il au magicien. Je suis perdu depuis des mois

- Pas des mois toute ta vie », corrigea Merlin, qui croqua un bout de carotte puis en donna un morceau au lièvre le plus proche.

Le chevalier se raidit. « Je n’ai pas fait tout ce chemin pour être insulté.

-Peut-être as toujours pris la vérité pour un insulte ? », dit Merlin, en partageant le reste de la carotte avec d’autres animaux.

Le chevalier n’apprécia pas beaucoup non plus cette remarque, mais il était trop affaibli par la faim et la soif pour s’en aller. Il préféra donc laisser choir sur l’herbe son corps bardé de métal. Merlin le regarda avec compassion.

« Tu as beaucoup de chance, commenta-t-il. Tu es trop faible pour t’enfuir.

- Que voulez-vous dire par là ? »

Merlin en guise de réponse, sourit. « On ne peut pas courir et apprendre en même temps. Il faut rester au même endroit un certain temps.

- Je resterai ici le temps d’apprendre à sortir de cette armure, dit le chevalier.

- Lorsque tu auras appris cela, affirma Merlin, tu n’auras plus jamais besoin de monter sur ton cheval pour galoper dans toutes les directions. »

Le chevalier était trop fatigué pour lui poser des questions sur ce qu’il venait d’entendre. D’une certaine façon il se sentit réconforté et s’endormit rapidement.

 

Crédit photo : unsplash©david-marcu

Le chevalier à l’armure rouillée, Robert Fisher, Ambre Edition pour la première version française, 2006, Suisse, p.24-26

Créez-vous de profondes racines (20/09/2024)

"La clé, c’est d’être en contact permanent avec votre corps subtil, de le sentir en tout temps. Ceci approfondira et transformera rapidement votre vie. Plus vous diriger votre conscience sur le corps énergétique, plus la fréquence de ses vibrations s’amplifie, un peu comme augmente l’intensité lumineuse d’une ampoule quand vous tournez le rhéostat… À ce niveau vibratoire plus élevé, la négativité ne peut plus vous perturber et vous tender naturellement à vous attirer des situations nouvelles qui reflètent cette fréquence vibratoire.

Si vous maintenez le plus possible votre attention sur votre corps énergétique, vous serez ancré dans le présent et ne vous égarerez ni dans le monde extérieur ni dans le mental. Les pensées et les émotions, les peurs et les désirs, seront dans une certaine mesure encore présente, mais, du moins, ils ne prendront pas le dessus.

Veuillez s’il vous plaît observer ce vers quoi est dirigée votre attention en ce moment. Vous êtes en train de m’écouter ou de me lire. C’est le point de mire de votre attention. Vous avez aussi une conscience périphérique du lieu où vous vous trouvez, des personnes qui vous entourent, etc. Il se peut en outre qu’une certaine activité mentale se joue autour de ce que vous entendez ou lisez, que votre mental émette des commentaires. Il n’est cependant pas nécessaire que rien de ceci retienne toute votre attention. Voyez si vous pouvez en même temps mettre être en contact avec votre corps subtil. Maintenez une partie de votre attention vers l’intérieur. Ne la laissez pas se tourner entièrement vers l’extérieur. Sentez votre corps entier de l’intérieur, comme un seul et unique champ énergétique. Comme si vous écoutiez ou lisiez avec tout votre corps. Exercez-vous à cela au cours des jours et des semaines à venir. N’accordez pas la totalité de votre attention au mental et au monde extérieur. Concentrez-vous sur ce que vous faites, bien sûr, mais sentez en même temps votre corps énergétique aussi souvent que possible. Restez en contact avec vos racines intérieures. Surveillez ensuite comment ceci modifie l’état de votre conscience et la qualité de ce que vous faites.

Chaque fois que vous devez attendre, peu importe où, utiliser ce temps-là. De cette façon, les embouteillages et les files d’attente deviennent très agréable. Au lieu de vous projeter mentalement loin du présent enfoncez-vous plus profondément dans le présent en occupant davantage votre corps.

L’observation du corps énergétique deviendra un art, une manière totalement nouvelle de vivre, un état de rapport intime et permanent avec l’Etre. Cette observation donnera à votre vie une profondeur que vous n’aurez jamais connu auparavant.

Lorsque vous êtes bien ancré dans votre corps, il est facile de rester présent pour observer votre mental. Peu importe ce qui se passe à l’extérieur, rien ne peut plus vous déranger.

À moins de rester présent – et habiter son corps est toujours un aspect essentiel à la présence -, vous continuerez à vous faire mener par le mental. Le scénario que vous avez appris il y a bien longtemps, c’est-à-dire le conditionnement de votre mental, dictera vos pensées et vos comportements. Vous en serez peut-être libéré pendant de brefs moments, mais rarement pour très longtemps. Et ceci est particulièrement vrai quand quelque chose va de travers, que vous subissez une perte quelconque ou êtes bouleversé. Votre conditionnement active une réaction involontaire, automatique et prévisible alimenté par l’unique émotion fondamentale sous-jacente à l’état de conscience identifié au mental : la peur.

En définitive, quand de tels défis se présentent - et ils ne manquent pas de le faire -, prenez l’habitude de revenir immédiatement à l’intérieur et de vous concentrer autant que vous le pouvez sur votre corps énergétique. Cela n’a pas besoin d’être long, juste quelques secondes. Mais vous devez le faire dès l’instant où le défi se présente. Tout délai fait surgir une réaction mentale et émotionnelle qui prend possession de vous. Lorsque votre attention est dirigée vers l’intérieur, que vous sentez votre corps énergétique et désengager votre attention du mental, vous retrouvez immédiatement le calme et la présence. Si la situation exige une réaction, celle-ci émanera d’une source plus profonde. Tout comme le soleil brille infiniment plus que la flamme d’une bougie, il y a infiniment plus d’intelligence dans l’Etre que dans votre tête.

Aussi longtemps que vous êtes consciemment en contact avec votre corps énergétique, vous êtes comme l’arbre profondément enraciné dans la terre ou tel le bâtiment qui repose sur de solides et profondes fondations. Cette métaphore est employée par Jésus dans la parabole des deux hommes construisant une maison, parabole en général mal comprise. Le premier bâtit sa maison dans le sable, sans fondation, et celle-ci est emportée quand la tempête et l’inondation qui surviennent. Quant à l’autre, il creuse profondément jusqu’au roc, puis érige sa maison qui, cette fois, ne sera pas emportée par l’inondation."

 

Eckhart Tollé, Le pouvoir de l’instant présent, guide d’éveil spirituel, édition J’ai lu, Paris, 2021, 253 p. Pages 133-135.

En forêt sous la pluie... (31/08/2024)

Une promenade en forêt par temps de pluie...

est un véritable trésor, un incomparable éveil des sens. Quel plaisir de respirer ce bon air aux parfums décuplés en raison de cette pluie à même le sol.

Et puis, nous avons grandi et c’est là que tout a basculé ! Il pleut, il fait froid, mes cheveux seront mouillés, je vais me salir, … Adieu les plaisirs simples et si bienfaisants que procure une balade sous la pluie !

Pour tordre le cou à ces réticences et pour restimuler à bon escient notre corps et notre esprit, voici bien des bonnes raisons de renouer avec ces plaisirs de l’enfance, car se promener sous la pluie est un atout santé.

Préparons vos baskets, je vous donne toutes les bonnes raisons de mettre le nez dehors, même lors d’un week-end pluvieux.

Te procure un moment de liberté !

La pluie libère les sentiers, nous ne croiserons personne et profiterons de notre randonnée avec un sentiment d’exclusivité et de tranquillité très appréciable (sauf si cette publication nous donne tous envie de sortir sous la pluie !!!) Un peu de silence et beaucoup de patience nous permettront peut-être de rencontrer des animaux que nous ne voyons habituellement jamais.

Éveil tes sens !

La pluie est une extraordinaire expérience sensorielle. Si son bruit aide certaines personnes à s’endormir, son odeur est aussi incomparable.

Si nous marchons dans les bois, l’herbe nous semblera plus verte, l’odeur des arbres et des plantes plus marqués et même le bruit du ruissellement des cours d’eau, formés par la pluie ou les petites cascades environnantes, nous paraîtra plus intense.

Purifie ton air

La pluie chargée d’ions négatifs est bénéfique pour l’organisme. L’air que l’on respire par temps de pluie est plus pur que jamais ! Ces ions négatifs jouent aussi un rôle essentiel quant à la réduction des maladies respiratoires. Respirer à plein poumon ce bon bol d’air est plus que recommandé, profitons de ces instants de pluie, c’est du pain bénit. A cette pureté viennent s’ajouter les plaisirs des parfums enivrants qui apaisent l’esprit. La nature titille plus que jamais nos sens et se révèle dans tous ses atouts.

Réduit ton stress

Ces parfums d’après pluie ont un pouvoir extraordinaire. Ils nous ramènent volontiers dans l’enfance en nous rappelant ainsi à nos tout bons souvenirs. L’odeur puissante des essences d’arbres, des fleurs, des plantes, … est comme décuplée par temps de pluie, c’est unique. Et notre esprit a engrangé ces souvenirs olfactifs, il nous les révèle à chaque nouvelle averse. Un moment de plénitude, une ivresse des sens qui réduit sur le champ notre stress.

Est un cadeau pour ta peau

Enfant aussi, la pluie n’avait pas d’emprise sur nos élans. On lui livrait ainsi sans retenue aucune notre corps, notre visage sans se préoccuper à s’en camoufler. Nos joues se paraient d’une rosée, notre teint était vivifié comme jamais, notre peau prenait son bain de jouvence, une hydratation des plus naturelle. On respirait la santé ! L’eau de pluie purifie véritablement l’épiderme, au naturel. C’est un don du ciel à qui sait en profiter. Notre peau est hydratée naturellement, elle est vivifiée, garde sa souplesse et aussi cette pluie saura apaiser les éventuels problèmes de peau comme le zona, l’eczéma, le psoriasis…

T'apaise, te déstresse

Si nous fermons les yeux et que nous nous abandonnons à son ruissellement, à son frémissement ou à sa force qu’elle nous délivre par temps d’orage, … Nous saurons d’autant apprécier ce cadeau, cet apaisement, cet instant sérénité. Le bruit de la pluie tombante et qui frappe le sol, qui s’entrechoque sur les matières, sur les plantes, … La douceur de l’eau qui ruisselle au fil de son cours d’eau, ou en dévalant une cascade, s’enroulant de vague en vague, … Autant de moments que notre esprit sait apprécier en raison de son effet apaisant, déstressant par nature !

Renforce ton immunité

On connaît tous ce petit truc simple qu'est celui de se doucher les pieds à l’eau froide : un véritable stimulant pour le corps et le système immunitaire. Se balader sous la pluie contribue également à améliorer notre immunité, le corps est stimulé, la fraîcheur invite notre corps à réagir, à s’auto-stimuler. On s’oxygène correctement, on respire à plein poumon un bon bol d’air pur, on vivifie tout notre être.

Brûle tes calories

Courir sous la pluie, pratiquer un sport en extérieur quelle que soit la météo permet de brûler davantage de calories. Le corps est sollicité face à cette intempérie passagère ou persistante et cette énergie demandée a pour bienfait de brûler plus de calories par temps de pluie. Un plan minceur à ne pas prendre à la légère ! Votre balance vous dira merci.

La prudence reste cependant de mise, ne jouons pas au super-héros et restons raisonnable. Si notre corps manifeste des signes de frilosité à force de cette pluie tombante, enfilons un imperméable !

Est un petit ou un grand défi, une aventure

Pensons au nombre d’activités que nous avons mises en veille en raison d’une météo pluvieuse ! Là où un enfant spontanément n’a de cesse que de concrétiser spontanément ses aventures, nous nous parons d’un minois rebelle à la vue de cette pluie tombante. Et pourquoi ? Apprécions la pluie tout autant que le soleil, apprenons à vivre avec et à en apprécier tous ses bienfaits, ouvrons-nous à cette nouvelle aventure qui en vaut la peine et qui est si bienfaisante pour la santé.

Que le ciel soit lumineux ou qu’il se pare de nuages, vivons notre aventure comme quand nous étions enfant, savourons chaque instant comme un privilège qui s’offre à nous avec ses innombrables atouts.

---

En musique sous la pluie ??? Avec joie !

Aller, tiens, un petit plaisir pour terminer.

Quelle pluie es-tu ?

Voici des chansons de pluie. Je suis curieux de savoir laquelle te fait le plus de bien ! Je formule le vœu que ton choix t'emplisse le cœur de joie un instant, jusqu’à te donner envie de sortir danser, sautiller, marcher ou méditer sous la pluie !

https://www.youtube.com/watch?v=8tKfYwc4zxA

https://www.youtube.com/watch?v=TPgnj5upihQ

https://www.youtube.com/watch?v=hziG9Nr6KHU

https://www.youtube.com/watch?v=l5aZJBLAu1E

https://www.youtube.com/watch?v=Itx2VKvODuU

Le nom de la ronce ! (17/08/2024)

Zoom sur la ronce commune : un attracteur de biodiversité et un producteur de fruits excellents pour la santé.

De quoi piquer notre curiosité, n’est-ce pas !?

Arbrisseau ligneux et « épineux » vivace très commun dans les régions tempérées, la ronce commune produit des fruits comestibles, les mûres riches en vitamines, fibres et antioxydants ! Et vous pourriez bien être surpris par la diversité d’animaux auxquels il fournit le refuge et le couvert.

En avant pour en apprendre un peu plus sur ce mal aimé des jardins et des forêts !

Le nom de la ronce

La ronce commune est aussi appelée ronce ligneuse, ronce des bois ou ronce des haies.

Elle appartient à la famille des Rosacées. Son petit nom latin, Rubus fruticosus, lui est donné par Linné en 1753.

« Ronce » vient du latin rumex, rumicis qui veut dire « dard », en relation avec les aiguillons (et non des épines) présents sur les rameaux. Rubus est rattaché à Ruber « rouge » pour la couleur du fruit. Fruticosus signifie « en arbrisseau, buissonnant, plein de rejetons ».

Description

Sa souche aérienne produit chaque année des rejets. Ces tiges feuillées de plusieurs mètres s’enracinent par marcottage puis développent l’année suivante de nouvelles tiges florifères qui forment des fourrés appelés ronciers.

Aiguilles ou épines ?

Les tiges portent des aiguillons, acérées et recourbés, issus de poils épidermiques très développés qui se lignifient. Il est facile de détacher l’aiguillon d’une branche de rosier lors de la préparation d’un bouquet. Il en est de même pour la ronce. Un aiguillon est formé à partir des cellules superficielles de l’épiderme alors qu’une épine a une origine plus profonde. Une épine est un organe transformé (feuille, stipule…) et elle contient des tissus conducteurs de sève. Ainsi, alors qu’il est facile de retirer les aiguillons d’un rosier ou d’une ronce, il est impossible de retirer une épine sur un robinier ou faux-acacia.

Une feuille et une fleur typique de Rosacée

Les feuilles, typiques des rosacées sont alternes pétiolées, stipulées (appendices insérés à la base du pétiole), composées palmées, à 3-5 (7) folioles ovales, denticulées et acuminées (terminées en pointe).

Les fleurs, de 20 à 30, hermaphrodites, blanches ou blanc rosé sont regroupées sur une inflorescence dite corymbe ou cyme. Elles ont 5 sépales et 5 pétales, schéma classique pour une rosacée et des étamines nombreuses, aux filets minces et blancs et aux anthères jaunes. Le stigmate est bilobé, les styles blanc verdâtres à roses et les carpelles nombreux sont libres.

Les drupéoles d’une polydrupe

Le fruit rouge de 1 à 3 cm de diamètre devient noir bleuâtre à maturité, vers septembre, et plus tôt cette année ! C’est un fruit composé de l’agrégation de petites drupes, ou drupéoles, adhérentes au réceptacle floral conique, en emportant une partie quand on les cueille, ce qui les distingue du framboisier.

 

Au service de la régénération des sols

Le roncier, muni d’un système racinaire particulièrement dense, mais aussi grâce à ses nombreuses tiges et à sa végétation serrée, ralentit le ruissellement des eaux de pluies.

Il protège ainsi le sol de l’érosion.

De plus, l’importante végétation qu’il produit, en se décomposant, va participer également à l’élaboration d’un humus stable, améliorant considérablement la qualité du sol.

 

Des arguments protecteurs !

Les ronciers bardés de leurs aiguillons offrent refuge à une diversité d’animaux.

La pie grièche écorcheur utilise le roncier pour faire son nid dans les entrelacs d’épines et pour se poster à l’affût. Et plus étonnant, elle épingle ses proies sur des épines de ronces ou d’aubépine !

La présence du tarier pâtre est conditionnée à la présence de quelques ronciers. Un seul buisson peut suffire à le fixer sur un territoire.

La fauvette pitchou s’associe souvent avec le tarier pâtre. Nichant au cœur de la végétation dense (broussailles, buissons, ronciers), elle a un champ de vision limité. Le tarier sert alors de guetteur.

Si les oiseaux sont liés aux ronciers, les mammifères ne sont pas en reste. Ainsi, le hérisson et le muscardin, y abritent leurs nids et les sangliers ou les renards viennent parfois se cacher à ses bordures.

Notre tour d’horizon peut s’étendre à la couleuvre verte et jaune qui sait en faire un abri privilégié.

 

Un garde-manger apprécié

Par les oiseaux, mammifères et insectes

La floraison du roncier s’étend sur plusieurs mois (de mai à juillet).

Le pollen et le nectar à disposition pendant cette longue période font de cette plante vivace un indispensable pour les abeilles ou autres pollinisateurs… eux-mêmes nécessaires à la survie d’autres espèces (dont l’Homme…).

Ses feuilles et ses fruits constituent une autre source de nourriture pour de nombreux animaux. La ronce est la plante hôte de chenilles d’une diversité de papillons (le bombyx de la ronce, le minime à bande jaune, la petite violette, le nacré de la ronce, etc. Aliment de base pour chevreuils et cerfs, il est également occasionnellement consommé par les renard, putois, fouine, marte et blaireau. Pour compléter le tableau, ajoutons encore loirs et lérots et replaçons ici les muscardins : ces trois espèces de petits mammifères trouvent un garde-manger de choix dans ce même végétal.

Ses fruits seront matures de juillet à octobre, selon la variété, le climat, la région, le sol ou encore l’exposition. Ils vont alors produire des mûres. Le fruit est fort apprécié par de nombreux oiseaux, comme les rouges-gorges ou les merles. Les mûres sont des éléments de choix pour les oiseaux frugivores et qui se chargent de la dissémination des graines. Elles peuvent devenir vitales pour de nombreux oiseaux migrateurs : les fauvettes qui quittent le nord-est de l’Europe pour passer l’hiver dans des contrées plus clémentes s’en nourrissent quasi-exclusivement durant leurs étapes migratoires.

Les oiseaux trouvent également dans un roncier pas mal d’insectes (larves, chenilles ou adultes) à leur goût.

La pie grièche écorcheur, un oiseau en fort déclin en France, se sert carrément des ronciers, en accrochant ses proies aux épines de celui-ci, comme garde-manger pour les périodes de disette !

Par les humains

Les bourgeons (à la saveur fruitée et tanisée) et les pétales de fleurs sont comestibles crus (ajoutées aux salades de légumes ou de fruits pour les décorer), de même que les jeunes pousses de l'année, qui ont une saveur de noisette ou noix de coco, avec une note de framboise.

Leurs fruits sont consommés crus, seuls ou dans des salades de fruits, ou cuits en tartes, sirops, sorbets, gelées et confitures ou encore en alcool.

La mûre c’est bon pour la santé

La mûre est très riche en différentes formes de vitamine B (sauf B12) et vitamine C (plus de 30mg/100 g), à peine moins que l’orange (apport journalier conseillé en vitamine C : 110 mg pour les hommes et les femmes).

Riche en antioxydant elle aide votre corps à renforcer votre système immunitaire.

C’est également un anti-inflammatoire naturel, qui aide à soigner pharyngite ou angine, aphtes ou d’inflammation des gencives.

La mûre est encore un fruit idéal pour celles et ceux qui veulent améliorer leur digestion. Elle est composée à 70% de cellulose et d’hémicellulose (des fibres non solubles) et à 30% de pectines (des fibres solubles). Ses fibres vous aideront à mieux éliminer, et à améliorer le fonctionnement de votre estomac et de votre intestin, à favoriser un transit normal et confortable. Et ses propriétés diurétiques vous aideront à vous protéger des infections urinaires.

Ajoutons que la mûre est excellente pour la circulation sanguine. Ce sont ses substances flavonoïdes (notamment contenues dans la peau du fruit) qui apportent à votre corps des éléments dont il a besoin pour renforcer les vaisseaux sanguins. Ainsi, la mûre est bénéfique à votre santé cardiaque, mais également pour lutter contre les autres soucis circulatoires comme les varices.

Enfin, grâce à sa forte concentration en fer, elle est recommandée contre l’anémie.

 

Bref, les ronces sont là et ont leur place dans le grand arbre du vivant et leurs fruits dans notre assiette !

Méditer en marchant (17/07/2024)

"Méditer en marchant peut être très agréable.

On marche doucement, seul ou avec des amis, si possible dans un bel endroit. Méditer en marchant, c'est profiter vraiment de la promenade.

On marche non pas pour arriver, mais juste pour marcher. Le but est d'être présent dans l'instant, conscient de sa respiration et de sa marche en goûtant chaque pas. Il faut se débarrasser

de tous les soucis et de toutes les angoisses : ne penser ni au futur ni au passé, juste profiter du moment présent. On peut prendre la main d'un enfant. On marche, on fait des pas comme si on était la personne la plus heureuse sur terre.

Dans la vie, on marche tout le temps. Mais notre marche ressemble le plus souvent à une course! Quand on marche de cette façon, on imprime alors anxiété et tristesse sur la terre. il nous faut marcher en imprimant paix et sérénité. On peut tous faire ainsi, pourvu qu'on le veuille vraiment. Tout enfant peut le faire. Si on peut faire un pas comme cela, on peut en faire deux, trois, quatre et cinq. En étant aptes à faire un pas paisible et heureux, on travaille pour la paix et le bonheur de l'humanité tout entière. Méditer en marchant est une pratique merveilleuse.

Dehors, quand on médite en marchant, on marche un petit peu plus doucement que d'habitude. On coordonne notre respiration et nos pas. Par exemple, on peut faire trios pas pour l'inspiration, puis trois pas pour l'expiration. Si nos poumons veulent quatre pas, donnez-leur quatre pas. S'ils n'en veulent que deux, donnez-leur deux pas.

Si vous vous sentez heureux , paisible et joyeux pendant que vous marchez, vous pratiquez correctement."

 

LA SERENITE DE L'INSTANT.

Illuminer Le Quotidien Et Vivre Le Moment Présent.

THICH NHAT HANH