Le solstice d'hiver (21/12/2024)

Le solstice d’hiver correspond à la nuit la plus longue de l’année, qui se produit chaque année vers la fin du mois de décembre. Le soleil change de position et atteint son extrême méridional par rapport à la terre. C’est le jour le plus court de l’année. Il a lieu autour du 21 décembre. C’est également le début de l’hiver.

Depuis quelques temps déjà, les nuits sont bien longues et le froid s’est peu à peu installé. Dès lors, nous avons tendance à nous coucher plus tôt et à nous lever plus tard, à rester au chaud. Nous exerçons notre vouloir, comme si nous étions tapis, caché, comme si notre intention tout entière était tournée vers nous, comme si nous obtenions davantage de conscience de nous-même. Nous nous éloignons du froid et nous recherchons la tiédeur en évitant toute dispersion par les couches de la peau, de manière à vite et bien, retenir en soi les souffles vitaux.

La terre trouve la lumière intérieure pour remplacer celle, extérieure, qui n’est plus. Le solstice d’hiver est ce temps qui nous pousse également à nous débarrasser des choses matérielles, superflues et qui font obstacle à notre lumière intérieure.

Alors que le solstice d’hiver marque le début de la période pendant laquelle la nature sera entièrement dépouillée, l'hiver ne sera pas pour autant une saison morte.

Certes, le calme règnera dans les forêts, certains animaux hibernent, d’autres sont partis. Les arbres, dépouillés de leurs feuilles, semblent dormir, les fleurs et les fruits ont disparu et les champs sont délaissés. Il n'en demeure pas moins que tout n'est pas « mort » : si la nature va s’accorder une pause en hiver, c'est avant tout pour se régénérer. Si le solstice marque l’acmé de ce repli protecteur sur soi, il donne également la direction de la renaissance. A sa suite, les jours se mettent à s’allonger pas à pas et prennent le dessus sur l’obscurité. Le solstice d’hiver est comme la ligne de départ de cette renaissance après la mort, d’abondance après une période de disette… Là en pause, au repos, la vie est prête à accueillir, avec la lumière, le printemps qui redonnera à la nature toute sa splendeur. La terre, dans son état de calme extrême, sous la surface, sous les surfaces, dégage une force qui lui permettra de renaître, à nouveau.

Photo : © Donnie Rosie - Unsplash

J’égaye vos Noëls et soigne les inflammations pulmonaires ! (20 /11/2024)

Le houx est un arbuste qui peut vivre jusqu’à 300 ans.

Il se reconnait à ses feuilles persistantes très luisantes dessus et pâle et mat au revers. Il se distingue également et particulièrement à ses fruits rouges, des baies toxiques (qui contiennent de la théobromine), plus ou moins abondantes. Seuls les merles et les grives les consomment, avec modération.

Ses branches équipées de ces baies rouges sont particulièrement recherchées à l’approche des fêtes de fin d’année pour décorer la maison !

Ces feuilles sont très épineuses sur les jeunes sujet. Chez les grands arbres elles en sont quasiment dépourvues. De silhouette conique, irrégulièrement dressé et déployant des branches basses retombant en cascade, il peut monter à plus de 6 mètres ! Son écorce est grise brunâtre, finement rugueuse et souvent marquée de petites verrues arrondies. C’est une espèce de sous-bois.

Il était autrefois cultivé pour fabriquer des manches d’outils et des instruments de musique. Son bois est souple et solide, son grain est fin et agréable au toucher.

Les feuilles font baisser la fièvre et luttent efficacement contre les inflammations pulmonaires ou bronchiques.

Pour en capter l’énergie toucher les feuilles délicatement du bout des doigts. Une méditation d’ancrage est appropriée. Le houx est très bien enraciné.

ll est l’arbre de la vie car il mûrit en hiver, contrairement à son jumeau le chêne. Il est associé à la chance et à la bonne fortune.

Et le houx protège des ennemis et est de bon augure ! Il serait un porte-bonheur.

Le natif du houx (8 juillet – 4 août) aimerait la compétition, les défis, l’action… Il s’ennuie rapidement, aime la nouveauté et possédant une capacité de travail hors norme s’investit dans des projets ardus. Il est né pour diriger, il est déterminé et optimiste, donne le meilleur du lui-même. Sa santé est très liée à son épanouissement professionnel et personnel.

Photo personnelle, bois du Marais, Saint - Chéron (91)

Guide Delachaux des arbres de France - Owen Johnson – David More, Ed. Delachaux et Niestle, Paris, 2016, 289 p.

Le pouvoir caché des arbres – Thierry Beaufort, Ed. Dauphin, Paris, 2020, 370 p.

Entrée dans l'automne en rando relax (08/09/2024)

A l’automne, sous nos latitudes, la terre est dans un état de contentement d’avoir donné ce qui est amené à éclosion et de laisser aller ce qui doit partir.

La chaleur et la lumière déclinent et avec elles notre énergie.

Pourtant, à son approche, c’est pour nous le temps de la rentrée, une période pour remettre les gaz, un temps fort d’organisation, de sollicitations et de résolutions qui nécessite un rythme soutenu.

En réponses à ces mouvements de « saison », célébration, retour à soi, lâcher prise et ancrage sont les guides des rando relax de cette période.

Elles vous convient à la fois à célébrer vos récoltes de l’été et vos rentrées, exigeantes, lancées. Elles vous invitent à prendre le temps de lever le pied, en ces jours plus perceptiblement décroissants et à, consciemment, lentement, durablement vers l’hiver, revenir vers vous, vers votre caverne, votre for intérieur, votre ventre… Et à écouter… A écouter dans le calme ce qui bat là, en lâchant prise et laissant aller ce qui doit partir. Dans nos cultures dédiées à la consommation, se "défaire", tant sur le plan matériel, que psychique ou relationnel, peut entraîner la remontée de certaines peurs. Ainsi, en cette saison, les randos relax œuvrent également au service de votre ancrage afin de préserver et d’affermir votre stabilité.